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La pilule rouge
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4 février 2017

Baird Tomas Spalding

Baird Tomas Spalding

Baird Thomas Spalding est un écrivain américain. Il est surtout connu comme auteur de La Vie des Maîtres, ouvrage relatant son voyage qui lui a fait côtoyer des êtres aux pouvoirs étonnants.

Il naît dans une famille qui fait commerce avec l'Inde depuis trois siècles. À l'âge de quatre ans, il effectue son premier voyage dans ce pays. En 1894, s'intéressant à la spiritualité, il participe à une expédition qui le mène au Népal, au Tibet et dans l’Himalaya.

C'est seulement en 1921 qu'il relate ses expériences dans La Vie des Maîtres, où il affirme avoir rencontré des personnes aux pouvoirs étonnants, dont Jésus-Christ même.

 

La vie des maîtres

Titre : La vie des maîtres

Auteur : Baird Tomas Spalding

Genre : Spiritualité

Date : 1991

Pages : 394

Éditeur : Robert Laffont

Collection : Les portes de l’étrange

ISBN : 978-2221001387

 

Le 22 décembre 1894, onze scientifiques américains se réunissent à Potal, petit village de l'Inde. Sceptiques par nature, ils n'acceptent aucune vérité a priori, mais certains phénomènes religieux les intriguent. Ils décident de vérifier de leurs yeux les prodiges accomplis par les Maîtres orientaux. Car en Inde, au Tibet et au Népal existent des hommes aux facultés étonnantes qui communiquent à distance, voyagent par lévitation et guérissent les infirmes. Les savants découvrent, peu à peu fascinés, des lois physiques et psychiques encore inconnues : grâce à une ascèse aux règles bien établies, l'esprit devient capable de maîtriser la matière, et même de quitter son enveloppe charnelle. Au contact de cette hiérarchie invisible des Maîtres de sagesse, ils commencent un itinéraire spirituel qui va les mener à la découverte de leur Moi profond, intemporel et éternel.

 

Extraits :

Dieu laisse toujours à l’homme le soin de choisir l’orientation de son courant fluidique de pensée. L’homme peut opter pour l’ascension vers les hauteurs célestes qui l’élèveront au-dessus des brouillards du doute, de la peur, du péché, et de la maladie, ou pour la chute vers les profondeurs sordides de l’animalité humaine. L’homme est une trinité d’esprit, d’âme, et de corps. Quand il se place principalement au point de vue de l’âme ou de la pensée, il occupe une position intermédiaire entre les deux grands extrêmes d’activité mentale, le niveau inférieur qui est le corps et le niveau supérieur qui est l’esprit. La pensée est le trait d’union entre le visible et l’invisible. Quand elle opère sur le plan sensuel, la pensée devient le siège de toutes les passions animales. C’est le serpent dans le jardin d’Éden, qui séduit et incite à prendre part au fruit empoisonné. Jésus a dit. « De même que Moïse a élevé le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’Homme soit élevé. » Il ne se référait pas à l’élévation de son corps sur la croix, mais à l’élévation de l’âme ou de la pensée au-dessus des illusions des sens. Se tenant entre l’esprit et le corps sans être séparée de l’un ou de l’autre, l’âme est capable de penser plus bassement que la brute. Elle peut aussi se mettre en communion consciente avec l’esprit pur dans lequel la paix, la pureté, et la puissance de Dieu règnent en abondance. Quand le fils de l’homme s’élève jusqu’à ce royaume, il plane au-dessus des illusions du monde physique. Il pense et agit sur le plan de l’intelligence pure. Il discerne entre les instincts qu’il partage avec tous les animaux et les intuitions divines qui le font communier avec Dieu.

Baird Tomas Spalding, La vie des Maîtres, pages 182 et 183

 

Jésus affirma donc audacieusement en public que le Christ demeurait en lui et en chacun. La voix céleste qui le proclama fils bien-aimé proclamait également que tous les fils de Dieu sont héritiers conjoints et frères les uns des autres. Cette époque fut marquée par son baptême. L’Esprit descendit du ciel sur lui comme une colombe et demeura en lui. Jésus déclara également que nous étions tous des dieux incarnés. Il enseigna que l’ignorance était cause de tous les péchés. Il vit que pour pratiquer la science du pardon, il fallait être bien éclairé sur le fait que l’homme a le pouvoir de pardonner tous les péchés, discordes, et inharmonies Ce n’est pas Dieu qui pardonne les péchés, car Dieu n’a rien à voir avec les péchés, les maladies, et les discordes humaines. C’est homme qui les a fait naître et il est seul à pouvoir les faire disparaître ou à les pardonner. L’ignorance consiste à méconnaître la pensée divine, À ne pas comprendre le principe créateur dans ses relations avec l’homme On peut avoir toutes les connaissances intellectuelles et toute l’expérience possible des affaires du monde. Cependant, si l’on ne reconnaît pas que le Christ est la substance vivante de Dieu qui vitalise l’être intime, on se montre grossièrement ignorant du facteur le plus important qui gouverne la vie. Il y a de l’inconséquence à demander à un père parfaitement juste et humain de guérir une maladie ou un péché. La maladie est la conséquence du péché, et le pardon est un facteur important de guérison. La maladie n’est pas, comme on le croit généralement, une punition envoyée par Dieu. Elle résulte de ce que l’homme ne comprend pas son moi véritable. Jésus enseigna que la vérité rend libre, et sa doctrine survécut à celle de ses maîtres en raison de sa pureté.

Baird Tomas Spalding, La vie des Maîtres, pages 211 et 212

 

Transposez cela dans le simple monde physique qui nous entoure. Dès que les hommes connaissent à fond une loi physique, ils sont libérés de leur ignorance dans le domaine de cette loi. Dès que les hommes ont su que la terre était ronde et tournait autour du soleil, ils ont été libérés de l’idée vétuste d’une terre plate et d’un soleil qui se couche et se lève. Dès que les hommes seront libérés de la croyance qu’ils sont des corps soumis aux lois de la vie et de la mort, ils s’apercevront qu’ils ne sont nullement esclaves de toutes les limitations humaines et peuvent, s’ils le veulent, devenir des fils de Dieu. Dès l’instant qu’ils ont compris leur divinité, ils sont libres de toute limitation et mis en possession de la force divine.

Baird Tomas Spalding, La vie des Maîtres, pages 213 et 214

 

Nous nous assîmes tous à table, et Jésus reprit l’entretien, Il dit : Pour créer et pour accomplir, il faut être mû par des mobiles sincères et centrer sa pensée sur un point d’absorption, c’est-à-dire sur un idéal. Vous pouvez devenir ce centre. Rien ne prend forme sans que les hommes aient d’abord exprimé un idéal. Il fut un temps où l’homme était pleinement conscient d’être ce mobile central. Il vivait dans la pleine conscience de son héritage et de son domaine, dans un état d’âme que vous appelez ciel. Mais tous les hommes, sauf de rares exceptions, ont renoncé à ce don divin. Aujourd’hui, la grande majorité d’entre eux est absolument inconsciente de cette qualité divine qui est le véritable héritage de l’humanité. Ce qu’un homme a fait une fois, il peut l’accomplir de nouveau. Tel est le principe qui commande à la suite indéfinie des vies et manifestations que vous apercevez autour de vous. Il régit également votre vie et celle de toute créature existante, car toute création possède la vie. Avant longtemps, la science vous fournira d’amples motifs pour affirmer que la matière n’existe pas. Toute matière peut se réduire à un élément primitif unique qui contient d’innombrables particules universellement distribuées, toutes en parfait état d’équilibre, et répond à des influences vibratoires. Sur le seul terrain mathématique, il s’ensuit qu’il a fallu une impulsion définie, une action initiale, un pouvoir créateur pour rassembler une infinité de particules de cette substance neutre, universelle et ultra-pénétrante, et leur donner la forme d’objets sélectionnés. Ce pouvoir ne prend pas naissance uniquement dans la particule. Il est plus vaste, et cependant uni à la particule. Par la pensée et par une action définie, on coopère avec le système vibratoire et l’on sélectionne les particules. Par la logique de ses déductions, la science physique sera obligée de se rallier à cette manière de voir. Les savants reconnaîtront alors la présence d’un pouvoir encore incompris parce que inactif, mais inactif seulement parce que incompris. Quand l’homme l’aura compris, aura communiqué avec lui, et en aura matérialisé l’application, il verra que ce pouvoir ou principe est parfaitement susceptible de délimiter des zones spécifiques pour la mise en œuvre spécifique de l’énergie cosmique universelle. Cette mise en oeuvre conduit par une évolution logique à la construction de ce que vous considérez comme un univers matériel avec toutes ses manifestations. Du moment que tout se fait logiquement, chaque stade doit préparer à la perfection les fondements du stade suivant. Quand on progresse dans un ordre parfait, dans une harmonie complète de pensée et d’action, on est en accord effectif avec le pouvoir. Celui-ci vous procure alors sur une échelle illimitée la faculté de sélectionner les moyens en vue d’un but On distribue la vie et l’énergie selon une progression cosmique dont l’ordre est reconnu. L’univers ainsi construit n’est pas matériel comme vous l’avez pensé. Votre définition matérielle n’est pas bonne. L’univers est spirituel, car il provient de l’Esprit. Cette affirmation est logique, certaine, fondamentale. Du moment qu’elle est logique, elle est scientifique. Si elle est scientifique, elle est intelligente. C’est la vie unie à la vie intelligente. Or, la vie couplée avec l’intelligence et guidée par elle devient volonté, et par là même vocation. L’esprit est le pouvoir vibrant, primaire, originel. On peut prendre contact avec lui et se servir de sa puissance. Il suffit de l’accepter, de savoir qu’il existe, puis de le laisser s’extérioriser. Il est alors entièrement à vos ordres et devient une source intarissable de vie éternellement neuve, jaillissant du fond de vous-mêmes. Nul besoin de longues années d’étude, d’entraînement, de souffrances, ou de privations. Connaissez l’existence de cette vibration, acceptez-la, puis laissez-la s’écouler à travers vous. Vous ne faites qu’un avec la grande substance de la pensée créatrice et ceci vous permet de savoir que toutes choses existent. Il n’y a rien en dehors du grand et bon principe de Dieu qui remplit tout l’espace. Dès que vous savez cela, vous êtes ce principe. Vous amplifiez son activité par vos pensées, vos paroles, et vos actes quand vous l’exprimez en vous prévalant de votre pouvoir de Christ. Plus vous exprimerez ce pouvoir, plus il affluera vers vous. Plus vous donnez, plus vous serez comblés de choses à donner, et ce sans jamais pouvoir épuiser toutes les réserves. Cela ne signifie pas que vous deviez vous rendre en un lieu secret pour vous isoler. Il s’agit de rester à votre place, dans le calme, même dans ce que vous appelez le tourbillon des affaires ou au milieu des épreuves les plus dures. Alors la vie cesse d’être un tourbillon. Elle devient obligatoirement paisible et contemplative. L’activité extérieure n’est rien en comparaison de la grande activité de pensée que vous comprenez maintenant et à laquelle vous vous unissez. Celle-ci consiste à devenir calme là où vous êtes. Percevez Dieu en vous, plus voisin que votre souffle, plus proche que vos mains ou vos pieds, et concentrez sur lui toute votre activité de pensée. Qui est Dieu ? Où est le Dieu sur qui vous vous centrez ainsi ? Dieu n’est pas un grand être extérieur qu’il vous faut introduire en vous pour le présenter ensuite au monde. Dieu est le pouvoir engendré et amplifié par votre propre activité de pensée. Il est vrai que ce pouvoir existe à l’intérieur et tout autour de vous, mais il reste inopérant jusqu’au moment où l’on pense à lui en réalisant son existence. Alors il émane de vous en quantité illimitée. Vous le présentez au monde, et cette présentation apporte un bienfait au monde. Il faut que vous l’effectuiez vous-même, en prenant pour mobile de chacune de vos pensées l’impulsion vers tout ce qui est bon, l’action de Dieu le Père qui est le pouvoir d’accomplir. Alors vous êtes Dieu accomplissant la perfection, Dieu le Père, le laboureur, l’amplificateur et le projecteur, l’artisan réel et précis. C’est alors que les légions accourent à votre appel. Tel est Dieu, l’unique et véritable Dieu émanant de vous. Dites de tout coeur, avec respect et profondeur de pensée, que Dieu demeure dans son Saint Temple. Ce temple est votre corps pur, tel que vous le présentez, tel qu’il apparaît aujourd’hui dans sa sincérité. Vous êtes le vrai Christ qui vit uni à Dieu à l’intérieur du temple. Votre corps exalté est une demeure sainte qui inclut le monde. Vous êtes un centre d’énergie, vous recevez le Principe divin et véritable pour lui permettre de se manifester. Sachez tout cela, et vous exprimerez de plus en plus amplement le Dieu que vous êtes et que vous aimez. Vous adorerez, vous donnerez louange, et vous répandrez sur l’humanité votre amour toujours grandissant pour lui permettre de contempler le Christ, l’Homme-Dieu debout et triomphant. Alors vous direz avec la joie la plus pure : « Si quelqu’un a soif, qu’il entre et boive à grandes gorgées les eaux de la vie pure. Ceux qui en boivent n’auront jamais plus soif. » le pouvoir que vous utilisez de la sorte c’est Dieu. Or, le Fils accomplit promptement tout ce que fait le Père. Cela implique l’humilité. Il faut s’incliner devant ce grand pouvoir. La vraie humilité s’avance d’un air modeste, unie à la puissance qui la fait agir. Contemplez, louez, bénissez, et remerciez ce pouvoir, vous en accroîtrez l’afflux et l’efficacité, et il vous sera plus aisé d’être en contact avec lui. C’est pourquoi je vous dis de prier sans cesse. Votre vie, courante doit être une prière constante. On devient pleinement conscient de ce pouvoir d’abord en sachant qu’il existe, puis en l’utilisant en toute confiance. Il est universel. Laissez-le se manifester, et il affluera vers vous en toutes circonstances. Il afflue dans la mesure où vous le répandez. Présentez-vous donc comme Dieu, et distribuez-le. Il est « Dieu votre Père en vous », et vous ne faites qu’un avec le Père. Vous n’êtes pas des serviteurs mais des fils, des enfants de la Cause première. Tout ce que je possède « JE SUIS » vous appartient, car vous êtes « JE SUIS ». Ce n’est pas moi qui fais le travail, c’est « JE SUIS » dans le Père. Et le Père en moi produit le grand accomplissement. Quand vous travaillez en communion consciente avec le Père, il n’y a plus de limitations ni de frontières. Vous connaissez votre droit divin d’accomplir toutes choses. Suivez-moi dans la mesure où je suis le Christ, le vrai fils, le Fils unique engendré par le Père. En présentant Dieu, je le fais vivre du dedans pour que l’on puisse dire un jour : « Tous sont Dieu ». Le plus grand sermon de tous les temps, c’est : « Regardez Dieu. » Cela veut dire voyez Dieu dans toute sa splendeur à l’intérieur de vous-mêmes, émanant de vous et de chacun. Quand vous regardez Dieu et ne voyez rien d’autre, vous aimez Dieu et vous l’adorez seul. Alors vous voyez vraiment Dieu. Vous êtes le Seigneur, le Législateur, le Dispensateur de la Loi. Quand vous priez, retirez-vous dans la chambre secrète de votre âme, et là, priez le Père qui est au-dedans. Il vous entend et vous donnera publiquement votre récompense. Priez, et remerciez d’être capables de répandre davantage Dieu sur le monde. Cela ne vous donne-t-il pas une vue plus élevée, une perspective plus vaste, un idéal plus noble ?

Baird Tomas Spalding, La vie des Maîtres, pages 264 et 268

 

Chacun a son Dieu, et partout on dit que Dieu a fait l’homme à son image. Toutes les nations et tous les peuples ont leurs dieux propres. Les uns ont le dieu du feu, d’autres celui des récoltes, etc. Chacun a un meilleur dieu que son frère. Comment puis-je comprendre que Dieu ait fait l’homme à son image ? Devant cette multitude de dieux, je dirais plutôt que chaque homme a fait Dieu à son image.

Baird Tomas Spalding, La vie des Maîtres, page 340

 

Une race semblable a déjà habité cette terre, et une race semblable l’habitera encore. Je vous le dis en vérité, ne vous troublez pas. Le ciel est là, pourvu que chaque unité humaine y contribue. Quand les hommes refusent de prêter attention à l’appel, ils trépassent, puis reviennent connaître les épreuves et les tribulations d’une réincarnation terrestre. Ils passent et repassent ainsi par la mort jusqu’à ce qu’ils aient enfin appris la leçon, à savoir que toute la famille humaine est bâtie sur le roc de la perfection spirituelle absolue. Pour une race qui en est arrivée là, la mort n’existe plus. Le karma n’existe pas davantage, car c’est la rétribution de ceux qui rendent manifestes la discorde et l’inharmonie. En substituant la renonciation à la rétribution, on supprime la cause du karma, car il n’existe que dans la pensée des hommes décidés à le manifester. L’état de choses inférieur disparaît devant le supérieur. On a élevé les vibrations du corps au-dessus de celles qui permettent l’existence du karma. La mort n’écarte, ne supprime, ni ne détruit le karma. Elle y ajoute, le multiplie, et l’amoncelle en grandes vagues sur chaque unité humaine. Dès que l’on renonce à la mort et à la renaissance, on est libéré de la mort et du karma. Tous deux sont supprimés, donc oubliés. Et s’ils sont oubliés, ils sont pardonnés.

Baird Tomas Spalding, La vie des Maîtres, page 380

 

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